Dans un article sur le magazine en ligne Vousnousils.fr, le journaliste Olivier Van
Caemerbèke revient sur les différences d’application de l’ergonomie entre le
milieu professionnel et le milieu scolaire. Si ce premier applique
majoritairement bien les principes énoncés par cette science du bien-être,
force est de constater que ce n’est pas toujours vrai pour le second. Ainsi,
comment améliorer le quotidien des jeunes élèves qui évoluent bien souvent dans
un environnement pas tout à fait adapté à leurs besoins ?
Mobilier inadapté
Tandis que dans le monde professionnel, il est acquis qu’une
personne passant sa journée devant un ordinateur doit disposer d’un bureau et d’un
siège suffisamment confortable pour ne pas développer de troubles
musculo-squelettiques. Or, il arrive encore trop souvent que les élèves de primaire
doivent faire avec des bureaux possédant une assise directement fixée,
empêchant toute mobilité et adaptation selon sa taille. Ainsi, comme il est
cité dans l’article : « Un mobilier d’un seul bloc qui contraint les
plus petits à avoir le bout des fesses sur le bord de l’assise et les plus
grands à se plier en deux. […] ces mauvaises postures finissent par devenir des
postures de référence pour le cerveau. »
Les enseignants ne sont pas forcément mieux lotis. En effet,
afin d’éviter les troubles circulatoires dont certains se plaignent du fait d’une
posture debout tenue durant de longs moments, ils devraient pouvoir disposer de
tabourets hauts avec dossier afin de pouvoir continuer à faire leur cour de
manière audible et compréhensible devant leur classe tout en soulageant leurs
rachis.
Le confort acoustique à optimiser
Autre exemple du manque d’ergonomie des établissements
scolaires : les niveaux sonores atteints. Bien que la législation encadre
la construction des bâtiments afin qu’ils fournissent un certain confort
acoustique, on constate sur le terrain que les niveaux sonores atteints par
moment sont encore bien trop élevés (avec des pics dépassant les 120 dB et des
moyennes approchant les 80 dB durant les récréations et le midi à la cantine).
Il suffirait pourtant d’utiliser des matériaux amortissant les sons pour les revêtements
aux murs, sols et plafonds pour faire une différence déjà significative.
Pour en savoir plus
et découvrir les autres solutions évoquées, nous vous invitions à lire cet
article sur le site de Vousnousils.fr.