mardi 19 juillet 2016

Comment améliorer l’ergonomie à l’école ?

Dans un article sur le magazine en ligne Vousnousils.fr, le journaliste Olivier Van Caemerbèke revient sur les différences d’application de l’ergonomie entre le milieu professionnel et le milieu scolaire. Si ce premier applique majoritairement bien les principes énoncés par cette science du bien-être, force est de constater que ce n’est pas toujours vrai pour le second. Ainsi, comment améliorer le quotidien des jeunes élèves qui évoluent bien souvent dans un environnement pas tout à fait adapté à leurs besoins ?

Mobilier inadapté


Tandis que dans le monde professionnel, il est acquis qu’une personne passant sa journée devant un ordinateur doit disposer d’un bureau et d’un siège suffisamment confortable pour ne pas développer de troubles musculo-squelettiques. Or, il arrive encore trop souvent que les élèves de primaire doivent faire avec des bureaux possédant une assise directement fixée, empêchant toute mobilité et adaptation selon sa taille. Ainsi, comme il est cité dans l’article : « Un mobilier d’un seul bloc qui contraint les plus petits à avoir le bout des fesses sur le bord de l’assise et les plus grands à se plier en deux. […] ces mauvaises postures finissent par devenir des postures de référence pour le cerveau. »


Les enseignants ne sont pas forcément mieux lotis. En effet, afin d’éviter les troubles circulatoires dont certains se plaignent du fait d’une posture debout tenue durant de longs moments, ils devraient pouvoir disposer de tabourets hauts avec dossier afin de pouvoir continuer à faire leur cour de manière audible et compréhensible devant leur classe tout en soulageant leurs rachis.

Le confort acoustique à optimiser

Autre exemple du manque d’ergonomie des établissements scolaires : les niveaux sonores atteints. Bien que la législation encadre la construction des bâtiments afin qu’ils fournissent un certain confort acoustique, on constate sur le terrain que les niveaux sonores atteints par moment sont encore bien trop élevés (avec des pics dépassant les 120 dB et des moyennes approchant les 80 dB durant les récréations et le midi à la cantine). Il suffirait pourtant d’utiliser des matériaux amortissant les sons pour les revêtements aux murs, sols et plafonds pour faire une différence déjà significative.


Pour en savoir plus et découvrir les autres solutions évoquées, nous vous invitions à lire cet article sur le site de Vousnousils.fr.