Parce que Quetzal est leader en matière de mobilier informatique scolaire, nous vous
proposons une petite aide à la mise en page pour la rédaction des documents
pédagogiques qui seront consultés par vos élèves à partir de leurs écrans. En
effet, si la lecture sur écran est plus fatigante que sur papier, respecter des
règles simples de mise en page permet d’améliorer la lisibilité du document
ainsi que la mémorisation des informations qu’il contient par les élèves.
Pas de bonne mise en page sans un texte claire et limpide
Un texte structuré et bien mis en page n’est possible que si
les idées qu’il exprime le sont également. Chaque « bloc de texte »
doit ainsi aborder une idée de façon claire et concise afin d’être plus
facilement mémorisable par l’élève et permettre une meilleure organisation du
contenu sur la page. Pour faire le lien entre deux parties ou détailler une
notion abordée dans un paragraphe, mais qui n’est pas le sujet principal, les
encarts et autres mises en exergue sont une bonne solution. L’élève ne perd
ainsi pas le fil de sa lecture et peut revenir ensuite sur ces apartés quand il
le souhaite pour approfondir. Cela permet aussi de faire respirer la page.
Hiérarchiser le contenu pour le structurer
La hiérarchie du contenu par des titres, sous-titres et
autres alinéas, permet au lecteur de scanner rapidement le texte afin de cerner
le sujet ou rechercher une information parmi toutes les idées évoquées. C’est
pourquoi il est important de respecter autant que possible la règle du
« un paragraphe/une idée ».
Pour distinguer les parties les unes des autres, ne pas
hésiter à jouer avec différentes polices, couleurs et tailles pour les titres.
Attention toutefois à ne pas mélanger plus de 2 ou 3 polices, au-dessus, le
contenu devient brouillon et perd en clarté. Exposer les idées par le biais de
listes à puces et de tableaux est aussi efficace afin de faciliter la
mémorisation du contenu.
Concernant le reste de la mise en page
Règle souvent appliquer lorsqu’il s’agit de document à
imprimer (par économie d’encre), mais pas toujours dès lors qu’il s’agit d’un
document destiné à rester en version digital : le contraste positif. Il
est impératif d’écrire un texte en noir sur fond blanc pour offrir la meilleure
visibilité possible. Un texte blanc sur fond noir ou rouge saturé est bien plus
fatigant pour l’œil et nuit au traitement de l’information par le cerveau. Le
contraste négatif est toutefois autorisé de temps à autre pour des titres ou
encadrés courts.
Autre aspect fondamental, le choix de la police. Si on peut
en choisir jusqu’à 2 ou 3 différentes comme nous l’avons vu précédemment, il
est nécessaire de rester dans les polices classiques de type Times, Helvetica,
Verdana ou encore Calibri pour un maximum de visibilité. Les polices plus
fantaisistes avec des lettres aux formes non conventionnelles ou trop
espacées/rapprochées auront un impact sur la vitesse de lecture et la
concentration du lecteur.
Derniers aspects à ne pas négliger, la taille de police et
les interlignes. Le texte doit ainsi être rédigé en taille minimum 10 et monter
à 12/14 si les documents sont destinés à des enfants en jeune âge ou des
personnes âgées. Concernant l’interlignage, il est conseillé de l’agrandir un
peu par rapport à celui d’un texte qui sera imprimé. Pour une police 10, choisir
un interlignage d’environ 14. Cependant, prenez garde à ne pas trop augmenter
leur taille sous peine de rendre la continuité du texte difficile.