mardi 9 août 2016

2 salariés français sur 3 sont favorables au télétravail

Selon une étude menée par le groupe d’intérim Randstad dont les résultats ont été publiés le 21 juillet 2016, les salariés français seraient majoritairement pour le télétravail (64%) tandis que l’idée n’est pas encore populaire chez les employeurs (16%).


Qu’est-ce que le télétravail ?


L’article L1222-9 du code du travail définit le télétravail comme « toute forme d'organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l'employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon régulière et volontaire en utilisant les technologies de l'information et de la communication dans le cadre d'un contrat de travail ou d'un avenant à celui-ci. » 


Pourquoi séduit-il autant les salariés ?


Permettant de travailler depuis chez soi, le télétravail serait synonyme d’une hausse de la productivité chez les salariés comme le démontrent plusieurs études, dont celle-ci. En effet, loin de l’environnement agité et bruyant de l’open space (qui est l’organisation du lieu de travail la plus répandue en France mais aussi la plus décriée), les salariés arrivent à mieux se concentrer et se sentent moins fatigués au fil de la journée.

Favorisant également un meilleur équilibre entre vie privée et professionnelle, le télétravail permet de ne plus perdre son temps dans les trajets et ainsi de le mettre à profit pour s’occuper de ses enfants, vaquer à des occupations personnelles (lecture, sport, …) ou gagner en temps de sommeil. Cela allant ainsi dans le sens d’une amélioration du bien-être et donc d’une hausse de la concentration et de la productivité.

Si les salariés français consultés sont majoritairement pour le télétravail (64%), 52% d’entre eux ne souhaitent pas télétravailler tous les jours de la semaine, mais seulement de manière occasionnelle (35%) ou pour un nombre de jours fixe dans la semaine (17%).


Et du côté des patrons ?


L’engouement des salariés pour le télétravail ne semble pas être partagé par leurs employeurs puisque toujours selon cette étude, ils ne seraient que 16 % à l’avoir proposé à leurs salariés.


Les principaux freins à cela sont relatifs à l’impossibilité de surveiller l’activité du salarié de la même manière qu’il est possible de la faire dans les locaux de l’entreprise et les contraintes juridiques que cela implique. À cela viennent s’ajouter les questions relatives aux horaires de travail et au droit à la déconnexion des salariés.

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