Grâce à leur méthode de fonctionnement, les MOOCs pourraient
bientôt devenir de véritables outils de formation à part entière. Proposant un
cours en ligne aux salariés avant de les laisser en discuter sur son contenu avec
d’autres employés travaillant dans la même entreprise ou situés à l’étranger,
les MOOCs permettent d’enrichir la formation en favorisant les échanges entre apprenants.
Un intérêt pratique et économique
La formation professionnelle est devenue incontournable dans
de nombreuses branches de métiers. Obligeant parfois les salariés à partir en
déplacement pour suivre ces enseignements, cela peut s’avérer couteux pour l’entreprise.
Grâce à l’accessibilité des contenus et connaissances
à tout moment depuis n’importe quel lieu, y compris celui des locaux de l’entreprise,
les MOOCs deviennent une source d’apprentissage beaucoup plus économique et
pratique. En effet, aucun frais de déplacement et d’hébergement n’est à prévoir
et l’emploi du temps du salarié peut concilier travail et formation. Aussi,
dans la logique de fonctionnement des MOOCs, les salariés peuvent enrichir leur
expérience et leurs connaissances en échangeant en ligne avec d’autres
professionnels suivant la même formation, en plus de leurs collègues « physiques ».
Les limites actuelles des MOOCs en entreprise
Bien que le concept des cours en ligne accessibles à tous
présente de nombreux avantages sur le papier, il n’en est pas exactement de
même dans son application dans la vie réelle. En effet, la première raison est le
faible nombre de plateformes en ligne proposant actuellement des formations
professionnelles de qualité. Pour arranger cela, de plus en en plus d’entreprises
et d’universités se mettent à la création de MOOCs destinés à la formation
professionnelle. La seconde grande limite est la méthode de validation des
acquis. Bien que certains cours prévoient des tests pour sanctionner le niveau
d’acquisition des connaissances de l’apprenant, tous ne le font pas et leur
efficacité n’est pas toujours prouvée. La création d’un système de validation
des acquis à l’échelle nationale voir internationale permettrait de solutionner
ce problème et légitimer l’utilisation des MOOCs en tant que formation
professionnelle auprès des chefs d’entreprises qui y sont parfois réticents.