La publication du 9ème baromètre Ipsos-Endered en
mai 2014 sur le bien-être et la motivation des salariés européens mettait en
lumière les principales problématiques qui préoccupaient les travailleurs du
vieux continent. Petit tour d’horizon entre gestion des compétences, maintien
de l’emploi, temps de travail et blurring.
Un nouveau souffle pour l’Europe du Nord
Au lendemain de la crise de 2007, les résultats nous montrent
une Europe à deux vitesses. L’Europe du nord, composée de pays tels que l’Allemagne,
la Suède et la Grande-Bretagne, semble plus proche de la sortie de crise que l’Europe
du sud avec la France, l’Espagne ou encore l’Italie qui ne se remet pas encore
des coups portés par la conjoncture économique. Ainsi, sur fond d’un regain de
confiance de la part des salariés de tous les pays envers leur entreprise, la
qualité de vie au travail et la motivation sont jugées meilleurs au nord tandis
que les préoccupations concernant les salaires et le pouvoir d’achat sont plus élevées
au sud. Le choix de rester dans son entreprise se maintient à 60% ou plus dans
presque tous les pays ce qui démontre une réelle volonté de développement
professionnel et de gestion des compétences.
Le blurring, nouvelle problématique professionnelle
Le blurring se définit comme l’effacement progressif des
frontières entre vie professionnelle et vie privée. Ce phénomène, qui s’est
accentué ces dernières années avec le développement des nouvelles technologies de
communication, ne cesse de croître. 67% des salariés européens déclarent s’occuper
de problèmes professionnels en dehors de leur temps de travail et 62% régler
des affaires personnelles durant leur temps de travail. Ces chiffres sont
encore plus élevés chez les dirigeants et managers, allant de 77% à 90%.
Les salariés français fâchés avec leur travail
Que cela soit justifié ou non, les français conservent leur
réputation de râleurs internationaux puisqu’ils restent les plus démotivés d’Europe
(38% contre 29%) , les moins satisfaits de leur rémunération (61% contre 51%)
et les moins satisfaits de la reconnaissance de leur implication dans leur
travail (52% contre 46%).
Nous vous invitons à consulter le site de l’ipsos pour
connaître plus en détails les résultats de cette enquête.
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